Compagnie aime l'air

Clarinettes & euphorie collective, épisode 2

Jean-Baptiste Millot
Seconde série d'interview pour 4 des 8 clarinettes réunies pour le nouveau projet d'Andy Emler.

Résumé de l'épisode précédent

Le mois dernier, nous posions les mêmes questions que vous pourrez lire ci dessous aux 4 autres clarinettistes du projet : Louis Sclavis, Laurent Dehors, Thomas Savy et Catherine Delaunay. Les réponses étaient enthousiastes, et nous vous avons préparé un petit résumé :

Un Louis Sclavis réaliste : « À partir de deux clarinettes ensemble il y en a pour moi déjà une de trop, mais Andy en a mis huit ensemble et ça marche. »
Un Laurent Dehors satisfait : « J’aime la clarinette et les grands compositeurs qui composent pour, alors tout va très bien. »
Un Thomas Savy synthétique : « Énergie positive, imagination féconde et créatrice. Exigence et gentillesse. »
Une Catherine Delaunay enthousiaste « Que j’étais très heureuse qu’il m’ait demandé de faire partie de cette horde de clarinettes. »

C’est maintenant au tour de Elodie Pasquier, Nicolas Fargeix et Florent Pujuila de se prêter au jeu.

Jean-Baptiste Millot

Quelle a été votre première réaction quand Andy vous a sollicité pour un projet avec 7 autres clarinettistes ?

Elodie Pasquier : J’avoue que j’étais en train de dormir à moitié dans mon canapé. J’ai ouvert mes mails et j’ai vu que quelqu’un souhaitait monter un groupe avec plein de clarinettistes ! J’ai ri en me disant que jamais je ne ferais cela. Et j’ai refermé tout de suite mon ordi et me suis rendormie. Puis, je me suis dit que je n’avais pas regardé qui m’avait adressé ce mot… Et là, Magie ! Andy Emler ! Et que de grands clarinettistes avec qui j’allais pouvoir jouer, partager la scène ! C’était comme un rêve…
Nicolas Fargeix : Très touché et honoré qu’il pense à moi pour ce projet.
Florent Pujuila : Je me suis dit « ça va faire un MégaOctet haut débit ! »

N’y a-t-il pas qu’Andy pour imaginer pareil projet ?

Elodie Pasquier : Andy et moi nous sommes rencontrés à la naissance de ce projet. Alors, rien ne m’étonne ! Je découvre un homme libre, amusé, exigeant, d’une grande curiosité. Et c’est comme s’il avait écrit le répertoire en fonction de chacun d’entre nous, de chaque musicien que nous sommes.
Nicolas Fargeix : C’est certain ! C’est la première fois que je joue dans cette configuration.
Florent Pujuila : Andy arrive à entendre précisément ce qu’il a dans la tête et ça lui permet d’imaginer des rencontres inouïes…

Ce répertoire est un cri d’amour à la clarinette. Comment le ressentez-vous en tant que clarinettiste ?

Elodie Pasquier : C’est comme s’il avait tout compris à cet instrument : on s’éclate, il nous pousse dans nos retranchements, il y a plein de trucs à jouer, ça sonne d’enfer… Et le casting restera mémorable en ce qui me concerne.
Nicolas Fargeix : Effectivement, je l’ai ressenti comme tel : un cri d’amour à la clarinette, mais aussi et surtout un cri d’amour aux personnes ! Pour moi, Andy c’est ça. Toute son expérience et ses succès n’ont pas réussi à lui retirer sa simplicité, son écoute, sa générosité…
Florent Pujuila : Ce répertoire, c’est comme aller chez le tailleur ! Tout est sur mesure et chaque pièce est unique !

Comment s’est passé l’enregistrement ? Une réunion de l’amicale des clarinettes ?

Elodie Pasquier : Oui, notamment grâce à des recettes de gâteaux délicieux préparés pour les goûters par certains de nos collègues ! L’ambiance est à la hauteur de la qualité des goûters. Bonheur total !
Nicolas Fargeix : L’enregistrement s’est passé on ne peut mieux. À la fois focus et en même temps le sentiment d’une grande liberté. On a bien rigolé, aussi… Et quel plaisir ça a été de jouer avec de tels musiciens et musiciennes. Merci Andy !
Florent Pujuila : Bienveillance et rires aux éclats, c’est la meilleure description de l’ambiance. Le bon plan c’est d’être dans cette Andy-barque !

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